Un soir,
La douce brise de tes mots
caresse ma peau de promeneuse solitaire.
Un après-midi,
sur la plage déserte de mon coeur
le déferlement pétillant de ton rire.
A midi,
la morsure solaire du désir de toi
et je rêve de ton navire,
vergue hissée et frémissante
pénétrant mon chenal aux bords humides et lisses.
Vient la nuit
et l’averse glacée du doute,
froideur cinglante du désenchantement,
de la hauteur de mes illusions,
le choc m’envoie par le fond.
Réfugiée dans un cocon de rêves,
c’est là que je te retrouve au matin,
quand se lève un vent doux et chaud,
musique porteuse d’espoirs
de tendresse et de plaisirs partagés…